Le ministre délégué aux personnes âgées, M. Philippe Bas, a profité du colloque « Bien Vieillir » organisé au ministère le mercredi 24 janvier 2007 pour présenter les ambitions du nouveau plan d’action en faveur des personnes âgées. 168 millions d’euros sur trois ans consacrés au plan « Bien Vieillir » Le plan « Bien Vieillir », réactivé en 2005 après une période de mise entre parenthèses, se composait essentiellement en 2005 et 2006 de plans de financement de projets locaux de prévention du vieillissement. Sous l’impulsion du ministre, le plan se dote à présent d’une envergure nationale et s’inscrit dans une perspective pluriannuelle. Doté d’un budget de 168 millions d’euros sur trois ans – de 2007 à 2009 - le plan national « Bien Vieillir » s’articule autour de trois objectifs principaux : 1- Aider les jeunes retraités à demeurer actifs le plus longtemps possible. Un « passeport pour une retraite active » sera bientôt diffusé, comportant toutes les informations utiles (activités bénévoles, services à la personnes, conseils nutritionnels…) ; 2- Eviter la dislocation du lien social pour les seniors qui, après leur sortie de la vie active, risquent de souffrir de solitude ; 3- Anticiper le diagnostic des pathologies liées à l’âge.
Améliorer la qualité de vie des personnes âgées Le ministre délégué aux personnes âgées, M. Philippe Bas, a pour ambition de permettre aux jeunes retraités de vieillir dans les meilleures conditions possibles. « Confronté au défi de la longévité », a-t-il déclaré lors du colloque du 24 janvier, « notre pays doit donner à toutes celles et tous ceux qui sont à la retraite les moyens d’un vieillissement réussi. » Le ministre a de plus affirmé : « c’est tout l’enjeu du plan ‘Bien Vieillir’.»
« La dépendance[1] n’est pas une fatalité » L’ambitieux programme mis en place vise à dépister au plus tôt les signes de vieillissement. C’est dans ce but que le plan ‘Bien Vieillir’ prévoit la mise en place d’une consultation médicale préventive systématique pour tous les nouveaux jeunes retraités. Il s’agit en effet de dépister au plus tôt les signes de vieillissement - tels que la baisse de la vue ou la diminution de l’audition - afin de retarder leur évolution, mieux les compenser et les rendre moins invalidants. Une consultation de prévention bucco-dentaire, gratuite, est également expérimentée cette année pour les plus de 60 ans. L’ensemble de ces mesures visent à améliorer la condition de vie des personnes âgées. « La dépendance n’est pas une fatalité », a tenu à souligner le ministre, précisant qu’en France 70% des hommes âgés de plus de 90 ans demeuraient autonomes.
« Rajouter de la vie aux années ! » La population des personnes de plus de 85 ans compte aujourd’hui un million de personnes, mais on estime qu’ils seront deux millions dans dix ans. Les maintenir en bonne santé et éviter au maximum les situations invalidantes constitue donc un enjeu majeur pour les pouvoirs publics, un enjeu économique tout autant que social et humanitaire. Le ministre, très en verve lors du colloque ‘Bien vieillir’, a fort élégamment su exprimer cette ambition : « Après avoir ajouté des années à la vie, il faut maintenant rajouter de la vie aux années ! »
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