Une crème appliquée par un patch sur la peau des patients pourrait-elle s’avérer plus efficace qu’un vaccin contre la maladie d’Alzheimer[1] ? C’est en tout cas ce que semble prouver les résultats des recherches d’une équipe de chercheurs de l’Université de Floride du Sud. Un vaccin transdermique testé sur les souris L’équipe du Professeur Jun Tan, de l’Université de Floride du Sud, a prouvé pour la première fois l’efficacité d’une vaccination contre Alzheimer par application d’une substance sur la peau de souris. Le ‘patch’ testé a ainsi permis de faire disparaître des plaques endommagées dans le cerveau des souris. Selon les chercheurs, cette découverte paverait la voie à un moyen de protéger la population à risque contre la maladie d’Alzheimer de manière beaucoup plus simple qu’avec un vaccin traditionnel.
Comment ça marche ? La maladie d’Alzheimer est liée à l’apparition d’une protéine, l’Amyloïde Bêta, qui en s’agrégeant dans le cerveau des malades forme des plaques endommageant peu à peu les fonctions cérébrales. Le remède expérimenté incite le système immunitaire à reconnaître cette protéine, à s’y attaquer et à la démembrer.
Enfin un traitement d’Alzheimer sans effets secondaires ? Les essais sur un vaccin injectable testé par la même équipe en 2003 avaient été interrompus lors de la première phase du protocole d’expérimentation clinique sur l’homme, suite à l’apparition d’inflammations cérébrales et au décès d’un pourcentage, faible mais non négligeable, de patients traités. Cette fois, la solution trouvée ne semble pas s’accompagner d’effets secondaires. Le Professeur Tan a annoncé que des essais cliniques devraient être organisés très prochainement.
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