La maladie d’Alzheimer[1] touche 24 millions de personnes dans le monde. Avec plus de 500 nouveaux cas par heure, il devient urgent de mieux connaître la maladie. Progrès significatif : des chercheurs canadiens viennent d’identifier un gène responsable de l’apparition de la maladie. Les porteurs du gène SORL1 ont un risque d’Alzheimer plus élevé Des chercheurs canadiens de l’Université de Toronto ont montré que les personnes porteuses du gène SORL1 avaient un risque plus élevé de développer la forme la plus courante de la maladie d’Alzheimer, qui touche les personnes âgées de plus de 65 ans. De même, les scientifiques ont également montré que les personnes atteintes de la maladie souffrent d’une concentration réduite de la protéine résultant de la transcription de ce gène.
Le rôle de la protéine SORL1 Les chercheurs de l’Université de Toronto ont relaté leurs observations dans la revue Nature Genetics. En réduisant en laboratoire la concentration de protéines SORL1 d’une souche de cellules, ils ont constaté l’augmentation de la production de peptides ‘bêta amyloïdes’ neurotoxiques. Or cette dernière joue un rôle essentiel dans l’apparition de la maladie d’Alzheimer, précisément du fait de son caractère neurotoxique.
Plusieurs autres pistes Cette nouvelle découverte n’est cependant pas la seule piste dont disposent les scientifiques. Plusieurs facteurs de prédisposition génétique ont en effet déjà été identifiés : ils s’agit des gènes APP, PSEN1, PSEN2 et APOE. Le gène SORL s’ajoute à présent à cette liste. La maladie d’Alzheimer reste incurable à ce jour, mais le nombre de scientifiques menant des recherches sur ses causes et les mécanismes de son développement est très important. Ainsi, on connaît de mieux en mieux la maladie et l’espoir grandit chaque jour de pouvoir lui trouver enfin un remède.
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