A Rennes, en Ille-et-Vilaine, une première en France est en cours d’expérimentation depuis février dernier. Le projet IDA (Innovation, Domicile, Autonomie) vise en effet à améliorer le maintien à domicile[1] des personnes âgées en utilisant les technologies les plus innovantes. Comment ? Grâce à un appartement truffé de gadgets, prototype visant à tester leur efficacité au service des seniors… IDA : une expérimentation grandeur nature Aujourd’hui, face au défi du vieillissement de la population et au désir des seniors de rester chez soi le plus longtemps possible, la recherche technologique fleurit dans le domaine de la domotique, de la téléassistance et des moyens de communication visant la sécurité des séniors à domicile. Vivre mieux, l’esprit tranquille, tel est l’objectif que propose le projet IDA, initié par Rennes Métropole et les Universités de Rennes, sous l’égide de l’ASSAD (association de soin et de service à domicile). Concrètement, grâce au partenariat de nombreuses entreprises aux idées innovantes (Delta dore, Domtis, Communicartes, Urmet Captiv, Intervox,…), le projet IDA expérimentera pendant deux ans un appartement témoin truffé de gadgets technologiques favorisant l’autonomie des seniors, avant d’en généraliser l’offre de services.
Le projet IDA : des services à domicile intégrés à l’appartement L’objectif du projet IDA est donc de favoriser le maintien à domicile des personnes âgées le désirant, en leur proposant un ensemble de services à distance, intégrés à leur appartement. Par exemple, une caméra à l’entrée pour un accès sécurisé du domicile, un ordinateur facile d’emploi, un réfrigérateur doté d’un capteur pour vérifier la prise correcte des repas, des capteurs infrarouges qui décèlent les moindres problèmes de déplacement où les températures anormales (début d’incendie…). La sécurité, la communication et le confort sont privilégiés, pour que la personne âgée se sente vraiment comme « chez elle »…
A terme, un projet à grande échelle Usage, efficacité, praticité, coût de développement et d’installation, tous ces points seront passés en revue d'ici à 2010 dans cet appartement prototype mis à disposition par Archipel habitat, avant d’être testés dans des appartements témoins par des locataires volontaires. « Plusieurs adaptations seront sans doute nécessaires, il ne faut s'interdire des va-et-vient, même fréquents, pendant cette phase opérationnelle, insiste Sophie Graviou, chargée du projet. « L'idée est de pouvoir, en 2010, disposer d'offres de services qui répondent clairement à nos objectifs et qui puissent être développées à grande échelle ». A terme, ces solutions devraient pouvoir être proposées au public pour développer le maintien à domicile.
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