Le Plan Alzheimer[1], lancé ambitieusement en 2008, annonçait plusieurs domaines d’action de lutte contre la maladie d’Alzheimer : l’e développement de la recherche, la mise en place des soins mais surtout un important dispositif de prise en charge médicosociale des malades. La circulaire interministérielle du 16 juillet dernier fait le point sur les mesures entreprises. La prise en charge globale des malades Alzheimer La maladie d'Alzheimer nécessite à la fois une prise en charge médicale des personnes atteintes (domaine sanitaire) mais surtout un suivi médicosocial. Parce qu’on ne guérit pas encore de la maladie d’Alzheimer, une prise en charge globale des malades et de leurs familles est nécessaire. Ce suivi médicosocial peut prendre la forme d’un accompagnement des personnes concernées pour mieux les orienter et de les informer, d’une aide au maintien à domicile
[2] ou d’un soutien aux « aidants naturels », conjoints ou proches des malades. Cette dimension est une composante à part entière du plan Alzheimer 2008-2012, au même titre que la recherche ou les soins.
Le volet médico-social du Plan Alzheimer Les objectifs des mesures prévues dans le volet médicosocial du Plan Alzheimer sont « de créer une filière d'accompagnement global des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer, permettant aux malades et à leurs proches de bénéficier de manière coordonnée d'un ensemble de prestations adaptées à l'évolution de la maladie ». La circulaire du 16 juillet 2009, fait le point sur les mesures mises en œuvre : mesures de soutien et de formation des aidants naturels, développement des « structures de répit » et d'accompagnement, création des MAIA
[3] ( maisons pour l'intégration et l'autonomie des malades Alzheimer) dans chaque département, renforcement des équipes d’intervention à domicile…
La mise en place du Plan en maison de retraite Les mesures médico-sociales concernent aussi l'accueil des malades Alzheimer en établissement. Ainsi, le volet médico-social du Plan Alzheimer prévoit la création de deux dispositifs spécifiques au sein des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD
[4]) et des unités de soins de longue durée (USLD
[5]) rattachées aux hôpitaux. Ces deux dispositifs sont : des pôles d'activité et de soins adaptés (
Pasa) et des unités d'hébergement renforcé (UHR
[6]). Si l’année 2008 a été consacrée à la définition de la stratégie de ces mesures, la circulaire précise que « nous entrons désormais dans une phase opérationnelle qui nécessite le concours des services déconcentrés et des porteurs de projets ».
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