L’anémie détectée chez une personne âgée serait associée à une augmentation de 64 % du risque de démence, dans la décennie qui suit. Telle est la conclusion d’une enquête menée par des chercheurs américains sur plus de 2 500 adultes, entre 70 et 79 ans.
Leur observation : un faible niveau d'hémoglobine chez les séniors prédirait un risque, sur le long terme, de développer une démence. L’anémie augmenterait dès lors le risque de démence de 64 % après un suivi de onze ans. Cette trouvaille de chercheurs américains de l’Université de Californie à San Francisco pose de nombreuses questions annexes.
Est-ce l’hypoxie cérébrale chronique associée à l'anémie (manque de globules rouges dans le sang) qui entraîne le développement de la démence ? «Il se pourrait aussi que l'anémie soit une conséquence d'une carence en micronutriments - tels que le fer ou la vitamine B12 - qui provoque une déficience cognitive, voire que l'anémie soit juste un marqueur de mauvais état de santé ou d'autres facteurs à l'origine de l'association », remarque le Dr Kristine Yaffe de l’université de Californie. Dans l’attente de réponses satisfaisantes, la recherche se poursuit.
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