La cité phocéenne fait le maximum pour préserver l’autonomie et garantir le bien-être de sa population âgée. Certes, la pauvreté touche de nombreux aînés marseillais, mais le CCAS[1] s’est donné pour mission de répondre à leurs besoins au quotidien. Zoom sur la situation des seniors à Marseille.
Les Seniors à Marseille : un quart de la population
Comme partout en France, les baby-boomers de la cité phocéenne ont atteint l’âge de la retraite et représentent une importante proportion de la population. En 2013, 201 544 seniors résident à Marseille. Près d’un quart des Marseillais ont ainsi 60 ans et plus, tandis qu’un sur dix a plus de 75 ans. (Insee, septembre 2016).
Les seniors de Marseille résident essentiellement dans les arrondissements du Sud et de l’Est. Quel que soit leur lieu de résidence, les seniors de Marseille sont souvent concernés par l’isolement et la perte d’autonomie.
La très grande majorité des personnes âgées de 75 ans et plus a fait le choix du maintien à domicile[2]. Néanmoins, les maisons de retraite de Marseille permettent l’accueil des plus dépendants ou des seniors à la recherche de compagnie et d’un environnement sécurisé, offrant une prise en charge globale.
La pauvreté des seniors à Marseille
Les seniors de Marseille sont plus touchés par la pauvreté que leurs concitoyens au niveau national : 14,2 % des aînés de 75 ans et plus vivent avec des revenus inférieurs au seuil de pauvreté (1 000 euros après déduction des impôts et prestations sociales), soit 4 points de plus que dans l’Hexagone en général. (D’après l’Analyse des besoins sociaux publiée en 2016 par le Centre communal d’action sociale (CCAS) de Marseille.)
Toutefois, les seniors de Marseille sont proportionnellement moins pauvres que l’ensemble de la population du chef-lieu des Bouches-du-Rhône (un quart des ménages marseillais tous âges confondus vit sous le seuil de pauvreté.)
Les seniors du centre-ville de Marseille vivent dans une situation plus précaire (un quart des plus de 75 ans sont pauvres), tandis que dans le sud de la ville, les personnes âgées disposent de moyens plus importants (moins d’un senior sur dix y vit sous le seuil de pauvreté).
Quelque 17 600 seniors reçoivent l’ASPA à Marseille, ce qui représente 8,8 % des personnes âgées de 60 ans et plus. Au sud de la ville, moins de 10 % des aînés perçoivent l’allocation de solidarité aux personnes âgées (minimum vieillesse[3]), alors que 18 à 30,2 % des seniors des 1er, 2e et 3e arrondissements de Marseille bénéficient de cette aide sociale[4].
L’action du CCAS pour la population âgée
- soutien humain,
- aide financière,
- assistance en nature.
- l’aide forfaitaire de soutien social (AFSS) : d’un montant moyen de 140 €, elle contribue au financement des dépenses d’énergie dans la résidence principale de la personne âgée de 60 ans et plus ;
- les transports gratuits sur le réseau RTM pour les seniors de Marseille âgés d’au moins 65 ans et non imposables.
Le CCAS octroie une aide sociale facultative aux seniors de Marseille :
- Sur le plan financier, les principales actions du CCAS pour les seniors de Marseille comprennent :
Pour lutter contre l’isolement des seniors de Marseille et favoriser leur autonomie, le CCAS a mis en place le service « Allo mairie accompagnement aînés ». Les personnes âgées de 65 ans et plus peuvent bénéficier d’un accompagnement pour faire des courses, se promener, aller chez le médecin… Le service est gratuit, il suffit de réserver (au 0 810 813 813) 48 heures avant.
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[1] CCAS
Le CCAS est un organisme local qui aide les habitants en difficulté, notamment les personnes âgées, en leur offrant des services sociaux et des aides financières.
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Le maintien à domicile permet aux personnes âgées ou dépendantes de vivre chez elles en recevant l’aide nécessaire pour rester autonomes et en sécurité.
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Le minimum vieillesse est une aide financière pour les personnes âgées ayant peu d’argent, pour s’assurer qu’elles ont un revenu suffisant pour vivre décemment.
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[4] Aide Sociale
L’aide sociale est une assistance financière fournie par l’État pour aider les personnes en difficulté à couvrir des besoins essentiels, comme le logement ou les soins en établissement.
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