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    L’insuffisance rénale se caractérise par un dysfonctionnement des reins, qui perdent la capacité de bien filtrer les déchets de l’organisme. Elle peut survenir subitement, en cas d’atteinte soudaine des reins, et est alors souvent réversible. Quant à la forme chronique, elle est due au diabète ou à l’hypertension, dans près de la moitié des cas. Elle peut évoluer vers une défaillance rénale, nécessitant un traitement de suppléance : dialyse ou greffe. Il est toutefois possible de vivre longtemps avec cette condition.

    Qu’est-ce que l’insuffisance rénale ? Définition

    L’insuffisance rénale fait référence à une altération importante de la fonction rénale. Les reins n’assurent plus correctement leur rôle de filtre censé éliminer les déchets du métabolisme et réguler la composition du sang.

    L’insuffisance rénale peut être chronique (avec une évolution progressive) ou aiguë (survenant de façon soudaine).

    Le rôle des reins

    Les reins sont des organes situés de part et d’autre de la colonne vertébrale, sous la cage thoracique. De la taille d’un poing adulte, ils sont essentiels au bon fonctionnement de l’organisme. 

    Chaque rein contient environ un million de néphrons, qui sont les unités de filtration responsables de nettoyer le sang. Chaque néphron contient un glomérule, un petit amas de vaisseaux sanguins où se produit la première étape de la filtration.

    La mission principale des reins est de filtrer les déchets du sang (créatinine, urée…) pour éliminer les toxines du corps dans l’urine.

    En outre, les reins jouent un rôle clé dans plusieurs autres processus vitaux :

    • régulation de la pression artérielle ;
    • équilibre des niveaux chimiques dans le sang : en régulant les taux de sodium, potassium et calcium ;
    • production de la forme active de la vitamine D : nécessaire à l’absorption du calcium, pour des os solides ;
    • stimulation de la production de globules rouges : via la production d’une hormone appelée érythropoïétine, essentielle pour transporter l’oxygène dans tout l’organisme.

    La maladie rénale chronique et l’insuffisance rénale chronique 

    L’insuffisance rénale chronique désigne les derniers stades de la maladie rénale chronique (MRC). Cette dernière est une pathologie qui atteint les reins et évolue lentement, avec une perte progressive de la fonction rénale. Lorsque l’atteinte des reins dépasse un certain seuil, ils n’assurent plus leurs missions de filtre et de régulateur dans l’organisme.

    LIRE AUSSI:  L'aphasie de Broca : définition, symptômes et traitement

    La MRC est une pathologie silencieuse, qui n’est souvent diagnostiquée que lorsque le fonctionnement des reins est déjà bien altéré. 

    Pour autant, de nombreuses personnes atteintes de cette pathologie ne souffriront pas d’insuffisance rénale, si elles sont prises en charge à temps. 

    L’insuffisance rénale aiguë

    L’insuffisance rénale aiguë (IRA) est une détérioration soudaine des fonctions rénales. Elle peut être mortelle et nécessite un traitement immédiat. 

    L’insuffisance rénale aiguë est classée en trois catégories, selon sa cause :

    • pré-rénale : elle est due à une diminution de l’apport sanguin aux reins. Elle est curable, lorsque la cause de cette baisse est déterminée (hémorragie, état de choc, médicaments…) ;
    • rénale (ou intrinsèque) : elle résulte d’une lésion des reins eux-mêmes, à cause d’une maladie ou d’un traumatisme direct (accident, ischémie…) ;
    • post-rénale : elle est causée par une obstruction des voies urinaires (calculs ou autre cause obstructive, comme une tumeur).

    Le pronostic des personnes atteintes d’insuffisance rénale aiguë dépend de la cause sous-jacente et de la présence ou non d’autres maladies. L’insuffisance rénale aiguë est souvent de courte durée, car elle est généralement réversible.

    L’insuffisance rénale aiguë est moins courante que l’insuffisance rénale chronique.

    Infographie sur l'insuffisance rénale

    Quels sont les symptômes de l’insuffisance rénale ?

    Les symptômes de l’insuffisance rénale varient selon la forme de la pathologie et son stade. 

    Les symptômes de l’insuffisance rénale chronique

    De nombreuses personnes atteintes de la maladie chronique rénale ne présentent pas de symptômes. Les signes apparaissent aux stades plus avancés ou en cas de complications. Lorsqu’il y a insuffisance rénale, les symptômes deviennent plus prononcés. 

    Les symptômes de la maladie rénale chronique et de l’insuffisance rénale sont les suivants : 

    • fatigue persistante, même après un effort léger ;
    • changements de la miction : diminution ou absence d’urine, ou au contraire, miction plus fréquente, surtout la nuit ;
    • apparence inhabituelle de l’urine (urine mousseuse, troublée ou contenant du sang) ;
    • démangeaisons (prurit) et peau sèche, indiquant une accumulation de toxines dans le corps ;
    • pâleur ;
    • nausées ;
    • perte d’appétit, parfois accompagnée d’un goût métallique dans la bouche, pouvant entraîner une perte de poids involontaire ;
    • hypertension.
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    À un stade plus avancé de l’insuffisance rénale chronique, les symptômes suivants peuvent se manifester :

    • œdèmes : gonflement des jambes, des chevilles, des pieds, et parfois du visage ou des mains, dû à la rétention de liquides ;
    • faiblesse musculaire, douleurs articulaires ou raideur ;
    • crampes nocturnes et syndrome des jambes sans repos (impatiences) ;
    • confusion et difficultés à se concentrer ;
    • altération de l’état mental : irritabilité, mauvaise humeur, et parfois déficit de la vigilance ;
    • troubles du sommeil ;
    • essoufflement parfois associé à une douleur thoracique liés à l’accumulation de liquides dans les poumons ;
    • vomissements ;
    • mauvaise haleine (odeur d’ammoniaque). 

    Les symptômes de l’insuffisance rénale peuvent se manifester de différentes manières et souvent de façon progressive. Ceci rend leur détection précoce difficile.

    Les symptômes de l’insuffisance rénale aiguë

    Les symptômes de l’insuffisance rénale aiguë sont les suivants :

    • œdèmes des membres ;
    • modification de la production d’urine ;
    • hypertension artérielle ;
    • confusion ;
    • nausées ;
    • essoufflement
    • asthénie (fatigue intense) ;
    • hémorragies (saignements internes) ;
    • crises convulsives ;
    • coma.

    Quelle est la couleur de l’urine dans l’insuffisance rénale ? 

    La couleur de l’urine change surtout à un stade avancé de l’insuffisance rénale, mais elle peut indiquer d’autres choses (comme une déshydratation). 

    Couleur de l’urine et insuffisance rénale 
    Couleur et apparence de l’urine
    Ce qu’elle indique
    Jaune pâle
    Bonne hydratation
    Jaune foncé ou ambre
    Déshydratation
    Orange
    Déshydratation ou présence de bilirubine, indiquant un problème du foie ou des voies biliaires
    Rose ou rouge
    Présence de sang, signalant une infection, des calculs rénaux, des lésions des voies urinaires ou des troubles rénaux La consommation de betteraves peut aussi rougir l’urine 
    Marron
    Présence de vieux sang : problèmes rénaux ou troubles hépatiquesCertains médicaments colorent ainsi la miction
    Mousseuse
    Importante quantité de protéines : pouvant indiquer une maladie rénale
    Trouble 
    Présence de vieux sang : problèmes rénaux ou troubles hépatiquesCertains médicaments colorent ainsi la miction

    Quels sont les stades de l’insuffisance rénale ? 

    La maladie rénale chronique est caractérisée par cinq stades, dont les trois derniers peuvent être considérés comme de l’insuffisance rénale.

    Cette classification est effectuée à partir d’une valeur appelée le débit de filtration glomérulaire (DFG). 

    Le DFG est déterminé à partir de la clairance de la créatinine, l’un des déchets filtrés par les reins, grâce à une prise de sang et un test d’urine. Il peut aussi être calculé à partir du taux de créatinine sanguin.  

    Les stades de la maladie chronique rénale et de l’insuffisance rénale
    Stade 
    DFG
    (mL/min/1,73 m²)
    Signification
    Stade 1
    ≥ 90
    • légère atteinte rénale
    • les reins fonctionnent encore normalement
    Stade 2
    60 à 89
    Stade 3a
    45 à 59
    • atteinte rénale légère à modérée
    • les reins ne fonctionnent plus aussi bien
    Stade 3b
    Insuffisance rénale modérée
    30 à 44
    Stade 4
    Insuffisance rénale chronique grave
    15 à 29
    • atteinte rénale sévère
    • les reins ne fonctionnent presque plus
    Stade 5
    Insuffisance rénale terminale
    < 15
    • défaillance rénale 
    • les reins ne fonctionnent quasiment plus, voire pas du tout

    Stade 1 de la maladie chronique rénale 

    Le stade 1 de la maladie chronique rénale se caractérise par un DFG ≥ 90 mL/min/1,73 m², accompagné d’une légère atteinte rénale

    Les reins fonctionnent encore bien, mais il existe d’autres signes d’atteinte rénale, notamment la présence de protéines dans les urines ou une lésion du rein.

    Stade 2 de la maladie chronique rénale 

    Le stade 2 de la maladie chronique rénale se caractérise par un DFG entre 60 et 89 mL/min/1,73 m², avec une légère atteinte rénale

    En général, les reins fonctionnent encore bien et il n’y a pas encore de symptômes visibles. Toutefois, il existe d’autres signes d’atteinte rénale, comme au stade 1.

    Stade 3 de la maladie chronique rénale – Insuffisance rénale modérée

    Le stade 3 de la maladie chronique rénale se caractérise par un DFG entre 30 et 59 mL/min/1,73 m², accompagné d’une atteinte rénale légère à modérée

    C’est là qu’on commence à parler d’insuffisance rénale légère à modérée, avec l’apparition des premiers symptômes. 

    Les reins ne filtrent plus correctement les déchets du sang. Ces derniers s’accumulent dans l’organisme et entraînent des problèmes de santé. 

    Les premiers symptômes, comme une faiblesse, de la fatigue et un gonflement des mains et des pieds, peuvent se manifester. La miction change (plus ou moins d’urine que normalement). 

    Au stade 3, des complications commencent à se développer : 

    • hypertension, 
    • anémie (baisse de la quantité des globules rouges),
    • maladies osseuses dues à des taux élevés de phosphore dans le sang. 

    Le stade 3 est souvent divisé en deux sous-stades (3a et 3b). 

    Avec un traitement adapté et une modification du mode de vie, de nombreux patients restent au stade 3, avec une bonne espérance de vie.  

    Stade 4 de la maladie chronique rénale – Insuffisance rénale grave 

    Le stade 4 se caractérise par un DFG entre 15 et 29 mL/min/1,73 m², accompagné d’une atteinte rénale modérée à grave

    La fonction rénale est gravement ralentie et les déchets s’accumulent dans l’organisme. Ils risquent même d’entraîner des maladies cardio-vasculaires. 

    Avec une insuffisance rénale de stade 4, les symptômes s’aggravent :

    • gonflement des membres (œdèmes des mains et des pieds), 
    • douleurs en bas du dos,
    • modification de la miction,
    • complications (comme indiqué au stade 3).

    Stade 5 de la maladie chronique rénale – Défaillance rénale

    Le stade 5 se caractérise par un DFG inférieur à 15 mL/min/1,73 m² et une grave atteinte des reins

    La fonction rénale est quasiment inexistante, voire cesse complètement. La survie du patient dépend de traitements de suppléance, comme une dialyse ou une greffe rénale. 

    Avec une insuffisance rénale de stade 5, les symptômes peuvent être : 

    • démangeaisons,
    • crampes,
    • symptômes digestifs : nausées, vomissements, perte d’appétit,
    • œdèmes, 
    • dos douloureux,
    • miction différente,
    • difficultés à respirer,
    • insomnie. 

    Quelle est la cause de l’insuffisance rénale chronique ? 

    Les causes de l’insuffisance rénale sont variées. Elles incluent plusieurs affections qui endommagent progressivement les reins.

    Les deux principales causes d’insuffisance rénale sont le diabète et l’hypertension (près de 50 % des cas)

    Les causes de la maladie rénale chronique et de l’insuffisance rénale

    Parmi les principales causes de l’insuffisance rénale chronique, on retrouve :

    • diabète (néphropathie diabétique), risquant d’entraîner des dommages permanents aux reins ;
    • hypertension artérielle, pouvant causer des dommages irréversibles aux reins ;
    • glomérulonéphrite : inflammation des glomérules rénaux ;
    • polykystose rénale : affection héréditaire provoquant la formation de milliers de kystes dans les reins ;
    • reflux vésico-urétéral (RVU) : problème de valve qui laisse l’urine remonter vers les reins, causant des cicatrices ;
    • lupus : maladie auto-immune inflammatoire chronique susceptible d’affecter les glomérules rénaux ;
    • syndrome d’Alport : trouble héréditaire entraînant des anomalies rénales, auditives et oculaires ;
    • syndrome néphrotique : condition caractérisée par une présence de protéines dans l’urine ;
    • pyélonéphrites répétées : inflammations des structures internes des reins ;
    • obstruction prolongée des voies urinaires (calculs, malformation…) ;
    • cystinose : maladie héréditaire provoquant une excrétion excessive de certains acides aminés, conduisant à des calculs rénaux sévères.

    Les facteurs de risque de l’insuffisance rénale 

    Plusieurs facteurs supplémentaires peuvent augmenter le risque de développer une insuffisance rénale chronique. Parmi les principaux facteurs de risque, on trouve :

    • maladies cardio-vasculaires ;
    • obésité ;
    • tabagisme ;
    • inactivité physique ;
    • âge (plus de 60 ans) ;
    • antécédents familiaux d’insuffisance rénale ;
    • épisodes d’insuffisance rénale aiguë ;
    • structure anormale des reins ;
    • antécédents de lésion rénale aiguë ;
    • appartenance ethnique (être d’origine afro-américaine, amérindienne, asiatique ou aborigène) ;
    • prise de certains médicaments, dont les anti-inflammatoires ;
    • exposition à des toxines (radiothérapie au niveau des reins, produits de contraste iodés, substances comme le plomb ou le mercure).

    Comment est diagnostiquée l’insuffisance rénale ?

    Le diagnostic de l’insuffisance rénale repose sur plusieurs tests, visant à évaluer la fonction rénale et à identifier les causes potentielles. 

    1. Consultation médicale : le médecin traitant (ou le néphrologue) pose des questions sur les symptômes et vérifie les antécédents personnels et familiaux. Un examen physique complet est réalisé pour détecter des signes de troubles cardiaques, vasculaires ou neurologiques ;
    2. Prises de sang : elles visent à mesurer les taux de la créatinine et de l’urée, ainsi que d’autres substances filtrées par les reins. Le but : évaluer l’efficacité des reins et déterminer le stade de l’insuffisance rénale ;
    3. Analyse d’urine : pour détecter la présence de protéines (notamment l’albumine), de sang ou d’autres anomalies (taux de créatine urinaire, clairance de la créatinine…) ;
    4. Tests d’imagerie : des examens comme l’échographie, le scanner (CT scan) ou l’IRM permettent d’obtenir des images des reins et des voies urinaires. Ces tests aident à détecter des anomalies structurelles, des calculs rénaux, des kystes ou des tumeurs ;
    5. Biopsie rénale : dans certains cas, une biopsie rénale peut être nécessaire, pour déterminer la cause de l’insuffisance rénale et l’étendue des dommages ;
    6. Autres examens : des tests supplémentaires comme une radiographie thoracique, un électrocardiogramme (ECG) ou une scintigraphie osseuse sont parfois réalisés pour évaluer l’impact de l’insuffisance rénale sur d’autres parties du corps.
    Dialyse pour traiter l’insuffisance rénale

    Comment soigner une insuffisance rénale ? Traitement 

    Le traitement de l’insuffisance rénale dépend de la cause sous-jacente et du stade de la maladie

    Ces traitements permettent de gérer la maladie rénale et d’améliorer la qualité de vie des patients, bien que la guérison complète ne soit pas toujours possible.

    1. Traitement des causes sous-jacentes

    • Contrôle de la pression artérielle à l’aide de médicaments ;
    • Traitement du diabète : une gestion stricte du diabète peut prévenir ou ralentir les atteintes rénales ;
    • Gestion des complications : traitement de l’anémie, réduction du cholestérol avec des statines, et protection des os avec des suppléments de calcium et de vitamine D.

    2. Dialyse 

    • Hémodialyse : une machine filtre le sang pour éliminer les déchets et l’excès de liquide, remplaçant la fonction des reins. Ce traitement est généralement effectué trois à quatre fois par semaine dans le service de néphrologie d’un hôpital ;
    • Dialyse péritonéale : un liquide spécial est introduit dans la cavité abdominale via un cathéter pour absorber les déchets. Cette méthode peut être réalisée à domicile ou en maison de retraite, ce qui offre plus de flexibilité et préserve l’autonomie du patient.

    3. Transplantation rénale 

    Une greffe de rein permet de rétablir une fonction rénale normale, éliminant le besoin de dialyse. Le rein greffé peut provenir d’un donneur vivant ou décédé. 

    Après la transplantation, des médicaments immunosuppresseurs sont nécessaires pour prévenir le rejet du nouvel organe.

    4. Modifications du mode de vie

    • Régime alimentaire : limiter la consommation de sodium, de potassium et de phosphore, et ajuster l’apport en protéines, pour ralentir la progression de la maladie ;
    • Réduction de l’alcool : limiter ou éliminer la consommation d’alcool, pour éviter de surcharger les reins.

    5. Soins conservateurs en cas d’insuffisance rénale chronique terminale

    Pour ceux qui choisissent de ne pas subir de dialyse ou de greffe rénale, des soins conservateurs visent à gérer les symptômes et à améliorer la qualité de vie. Ils s’inscrivent souvent dans le cadre de soins palliatifs à domicile ou en établissement.

    Peut-on vivre longtemps avec l’insuffisance rénale ?

    Oui, il est possible de vivre longtemps avec une insuffisance rénale. Le pronostic dépend du stade auquel la maladie est diagnostiquée et du traitement mis en place. 

    Sans dialyse ou transplantation rénale, l’insuffisance rénale est fatale, avec une survie très courte.

    Cependant, avec une dialyse régulière, l’espérance de vie moyenne est de cinq à dix ans. En outre, certaines personnes peuvent vivre jusqu’à 30 ans sous dialyse. 

    La greffe de reins prolonge considérablement l’espérance de vie de l’insuffisant rénal :

    • 70 % des greffons fonctionnent encore après 10 ans et 50 % après 14 ans (INSERM) ;
    • un rein provenant d’un donneur vivant offre une espérance de vie moyenne de 12 à 20 ans (National Kidney Fondation) ;
    • un rein provenant d’un donneur décédé permet une survie moyenne de 8 à 12 ans (NKF). 

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    Avatar auteur, Yaël A.
    Yaël A.,Rédactrice chez Cap Retraite

    Commentaires (4)

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    1. MACULEUSE LAETITIA MARCELUS

      Bonjour Est-ce que une personne qui souffre de l’hypertension peut faire don d’un rein.

      Répondre
      1. Amandine

        Bonjour,

        Merci de votre commentaire,
        Une personne souffrant d’hypertension peut en principe donner un rein, mais cela dépend de la gravité de l’hypertension et de l’état général de ses reins. Les médecins évaluent soigneusement la santé du donneur potentiel pour s’assurer qu’il n’y a pas de risque pour sa propre santé et que le rein donné est en bon état.

        Bonne journée,
        Amandine.

        Répondre
    2. Pierre JAYET

      Si la créatinine baisse la dfg monte t’elle ? Et jusqu’ où ?

      Répondre
      1. Amandine

        Bonjour,
        Merci de votre commentaire,
        Oui, généralement, si le taux de créatinine baisse, le débit de filtration glomérulaire (DFG) augmente. Le DFG et la créatinine sont inversément liés : une créatinine plus basse reflète une meilleure fonction rénale et un DFG plus élevé. Toutefois, jusqu’où peut monter le DFG dépend de chaque personne et de l’état de ses reins. Un DFG normal se situe généralement entre 90 et 120 mL/min/1,73 m², mais il peut varier avec l’âge et d’autres facteurs. Consultez toujours votre médecin pour suivre ces valeurs.
        Bonne journée,
        Amandine.

        Répondre

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