Les résidences autonomie, appellation née de la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement, remplacent aujourd’hui les foyers-logements. Un nouveau décret définit plus précisément le nouveau rôle de ces structures, amenées à s’impliquer dans le maintien des facultés des personnes âgées accueillies.
Les prestations minimales fournies par les résidences autonomie
La loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement, promulguée en décembre 2015, a redéfini le rôle des établissements d’hébergement des personnes âgées autonomes ou semi-valides. Les foyers-logements se transforment ainsi petit à petit en résidences autonomie, dans une optique plus large que l’offre de services à la carte. Le but : prévenir la perte d’autonomie et maintenir les capacités tant motrices que cognitives des résidents.
Le décret 2016-696, publié le 27 mai, précise les modalités de fonctionnement des résidences autonomie pour une mise en œuvre des préconisations de la nouvelle loi.
Dans la même veine qu’un précédent décret d’application de la loi Vieillissement relatif aux prestations couvertes par le tarif hébergement en Ehpad,
- Ce nouveau document définit en premier lieu les prestations minimales délivrées par les résidences autonomie :
- hébergement dans un logement privatif (y compris les frais de gestion administrative et d’entretien des parties communes),
- restauration,
- blanchisserie,
- moyens de communication (y compris Internet),
- dispositif de sécurité disponible en permanence (téléassistance, etc.),
- animation et vie sociale,
- actions, individuelles ou collectives, visant à préserver l’autonomie des résidents dans la structure et à l’extérieur.
Des précisions sur le forfait autonomie
Les actions mises en œuvre par la résidence autonomie pour maintenir les facultés cognitives et motrices des résidents sont couvertes par le forfait autonomie, financé par le département ou la métropole, selon les cas. Le gestionnaire de la résidence autonomie ne pourra donc pas facturer ces prestations aux résidents.
- Le forfait autonomie, fixé par le conseil départemental ou la métropole, peut couvrir les prestations suivantes :
- les moyens mis en œuvre pour maintenir ou entretenir les capacités aussi bien physiques que sensorielles ou cognitives,
- les actions relatives à la prévention de la malnutrition, les activités physiques, la prévention des chutes, la mémoire, etc.
- le dépistage et la prévention des problèmes d’ordre social,
- le développement du lien social et de la citoyenneté,
- l’information et le conseil en matière de prévention en santé et d’hygiène,
- la sensibilisation à la sécurisation du cadre de vie.
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