Tuteur Help – aider les tuteurs familiaux à protéger leurs proches

Quel est le rôle du tuteur familial ?

Un tuteur familial est une personne nommée par un juge des tutelles^[2] pour s’occuper de la protection juridique d’un proche. On lui confie un mandat important sur la personne et/ou les biens de la personne protégée sous curatelle ou tutelle.
Si les professionnels de la protection juridique, mandataires privés ou associations tutélaires, formés spécifiquement, prennent en charge la moitié des mesures de protection, les tuteurs familiaux assument quant à eux, sans formation et de leur mieux, 50 % des mesures restantes. Le tuteur familial offre une protection au plus proche de la personne vulnérable : Qui mieux qu’un enfant pour comprendre et s’occuper d’un parent vieillissant ? Qui mieux qu’un parent pour protéger son enfant majeur handicapé ?

Que propose la société Tuteur Help aux tuteurs familiaux ?

Tuteur Help se propose d’aider les tuteurs familiaux à mieux accomplir une mission qui n’est pas simple : prendre en charge une mesure de protection suppose de respecter des règles de droit. Selon le mandat dont on se voit charger, on ne fait pas n’importe quoi. On n’a pas la même liberté pour faire certains actes en cas de tutelle ou de curatelle^[3]. Le tuteur familial doit aussi savoir tenir une comptabilité, rendre compte au juge des tutelles, le solliciter par requêtes.

Souvent les personnes qui nous contactent sont perdues avec ces démarches vécues comme des contraintes ou des exigences démesurées. Pourtant, à mon avis, ce qui est intéressant dans la tutelle familiale c’est de pouvoir s’occuper des hommes, et pas seulement de leurs papiers et de leurs comptes. Le tuteur familial a pour rôle principal de s’assurer que la personne protégée bénéficie des bonnes prises en charge, d’aides et des soins adaptés à son état, c’est cela qui est important. C’est notre credo. Tuteur Help aide les tuteurs familiaux à gérer efficacement la partie administrative, comptable dans le respect juridique de la mesure de protection pour qu’ils puissent consacrer plus de temps à leurs proches.

Comment les aidez-vous en pratique ?

En répondant à leurs questions lors de stages, formations en groupe, bilans tutélaires personnalisés, consultations privées…
La loi qui régit la protection juridique est très stricte. Le législateur a bien prévu dans les textes une formation pour les tuteurs familiaux. Et pourtant, sur le terrain, il n’y avait pas de véritable structure dédiée uniquement aux tuteurs familiaux. C’est à cette carence que Tuteur Help répond désormais.

Nous aidons avant tout les tuteurs familiaux à prendre conscience de ce qui leur est demandé. Leurs actions ne peuvent s’inscrire que dans le cadre strict du jugement rendu par le juge des tutelles. Nous leur expliquons comment ça se traduit dans les faits : « Pourquoi et comment faire un compte de gestion, qu’est-ce que ça signifie ? Comment gérer les comptes bancaires ? Est-ce que je dois en ouvrir un ? De l’argent de poche, oui, mais combien ? Puis-je toucher aux placements de mon protégé pour payer la maison de retraite ? » Ces questions font référence à des actes qui sont bien classifiés, en fonction du mandat donné par le juge.

Nous proposons des formations de groupe sur divers thèmes, par exemple : comment faire un inventaire en début de mesure de protection ? Parce que chaque situation est différente, nous faisons également des bilans tutélaires personnalisés, pour aider les tuteurs familiaux à cerner des actions particulières à mener et poursuivre dans la bonne direction.

Comment redonner confiance aux tuteurs familiaux ?

Je pars du principe que le tuteur familial est quelqu’un de profondément généreux : s’occuper de la tutelle d’un proche c’est un don de soi. Il faut donc rendre hommage et valoriser ce travail. Nous voulons être là pour soutenir la bonne volonté des tuteurs familiaux. Il suffit souvent de peu de chose et de quelques conseils ou outils pour partir sur de bonnes bases.

Le juge des tutelles ne doit pas être vu comme un censeur, mais comme un partenaire de proximité que l’on peut solliciter. Le tuteur comme le juge ont un objectif commun : comprendre les besoins et agir dans l’intérêt de la personne.