Incendie dans une maison de retraite en Afrique du Sud

Le tragique incendie, survenu le 2 août dernier dans une maison de retraite située près de Johannesburg, a totalement ravagé les lieux et causé la mort de nombreuses personnes. Les pompiers, assistés du personnel de la maison de retraite et de nombreux volontaires, ont tout mis en œuvre pour tenter de sauver les résidents âgés, dans l’impossibilité d’échapper seuls aux flammes. Cependant, 22 personnes âgées ont péri dans le sinistre. Une enquête est actuellement en cours pour déterminer les causes de ce terrible incendie. Les pensionnaires, qui ont tout perdu, sont encore en état de choc. Les pensionnaires de la maison de retraite prisonniers des flammes Le feu s’est déclaré dimanche soir dernier vers 21 heures dans la maison de retraite Pieter Wessels, une structure isolée à l’est de Johannesburg. Les pompiers prévenus immédiatement, mettront plus d’une heure à maitriser le feu. Le personnel de la maison de retraite s’est rapidement mobilisé pour tenter de sortir les résidents du bâtiment. Une mobilisation humaine extraordinaire s’est mise en place avec 300 personnes venues porter secours. Dans un chaos sans pareil, 84 personnes ont pu être libérées des flammes, avec les maigres moyens à disposition. La plupart des résidents très dépendants, n’avaient pas la possibilité de s’échapper seules. Les barreaux de sécurité ont été sciés pour pouvoir s’introduire dans les chambres et sauver les patients. D’autres personnes âgées ont été portées sur des matelas jusqu'à l’extérieur de la maison de retraite. Les flammes ont ravagé la maison de retraite durant plusieurs heures avant que le brasier s’éteigne complètement. 22 personnes ont perdu la vie dans l’incendie de la maison de retraite Malgré cet élan de mobilisation, 17 personnes n’ont pu être secourues et ont péri dans les flammes. Une autre est décédée d’un infarctus juste après avoir été évacuée. Enfin, quatre personnes âgées sont décédées à l’hôpital des suites de leurs blessures. De nombreuses pensionnaires restent traumatisées, elles ont tout perdu dans le drame, seuls les murs de la maison de retraite subsistent aujourd’hui. La question du relogement des sinistrés reste encore en suspens en raison de la rareté des maisons de retraite dans le secteur. Une enquête a été ouverte et les experts de la police et des médecins légistes continuaient hier les fouilles dans les décombres pour connaître les raisons de ce tragique incendie. Des tests ADN sont également prévus pour identifier les victimes, une démarche qui s’avère complexe au vu de l’état des corps. C’est le second incendie dramatique que connaît l’Afrique du Sud en moins de six mois, avec en février dernier le décès de quinze personnes dans l’embrasement d’un orphelinat.