S’occuper d’une personne âgée atteinte de la maladie d’Alzheimer[1] peut avoir de lourdes conséquences sur la santé et le bien-être de l’aidant principal et de la famille. Sachez reconnaître les signes qui indiquent que le maintien à domicile[2] de votre proche n’est peut-être plus possible. À un certain stade de la maladie d’Alzheimer, la prise en charge en Ehpad[3] est souvent plus adaptée pour garantir le bien-être de votre proche et prévenir votre propre épuisement.
Quand recourir à l’accueil du malade d’Alzheimer en Ehpad ?
Plus de quatre millions de Français accompagnent au quotidien un proche âgé en perte d’autonomie. Pour certains d’entre eux, cette tâche est synonyme d’épuisement.
La prise en charge d’une personne âgée atteinte de la maladie d’Alzheimer peut en effet vous exposer à de nombreux défis. Si vous ne parvenez pas à accomplir votre tâche d’aidant sans éprouver un stress grandissant et sacrifier votre propre bien-être, il est peut-être temps d’envisager l’entrée de votre proche en Ehpad.
L’entrée en maison de retraite d’un proche n’est jamais une décision facile à prendre. Néanmoins, il existe souvent des signes avant-coureurs que les aidants familiaux peuvent reconnaître pour savoir s’il est temps d’envisager cette solution.
Comment savoir que le maintien à domicile n’est plus possible ?
1 – L’errance
Au stade avancé de la maladie d’Alzheimer, l’errance de votre proche devient de plus en plus dangereuse. La personne atteinte de démence peut sortir du domicile, errer et risquer de se perdre, alors que vous ne l’avez perdue de vue que quelques instants, pour aller aux toilettes par exemple.
Les risques de chute et de blessures augmentent lorsque le malade Alzheimer sort sans surveillance dans un environnement non adapté. Son trouble de la mémoire ne lui permettra pas de retrouver le chemin de la maison.
2 – L’agitation vespérale
Si votre proche âgé est régulièrement désorienté, angoissé, agressif ou agité à la fin de la journée, il souffre d’agitation vespérale, un phénomène courant chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.
Ce syndrome est très difficile à vivre pour les aidants familiaux. Lorsqu’il commence à bousculer votre quotidien, votre tâche d’aidant familial peut avoir un coût trop élevé pour l’équilibre de votre famille.
3 – L’agressivité
L’agressivité verbale et physique est un trouble du comportement fréquent chez les personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer et de maladies apparentées. Les aidants familiaux et les autres membres de la famille peuvent en souffrir sérieusement, voire éprouver un certain ressentiment à l’égard de leur proche.
Lorsque les troubles du comportement sortent de toutes proportions et que vous ne parvenez plus à y faire face, il peut être temps d’envisager un accueil en Ehpad Alzheimer. Le personnel soignant des maisons de retraite médicalisées reçoit des formations spécifiques pour prendre en charge les résidents présentant de tels troubles du comportement.
Il existe également des unités de vie spécialisées Alzheimer, notamment les pôles d’activités et de soins adaptés (PASA) qui permettent d’accueillir dans la journée une douzaine de résidents présentant de tels troubles. Si ces derniers sont graves, de nombreuses structures ont également des unités d’hébergement renforcé (UHR[4]), spécialisées dans la réponse à ce genre de défis.
4 – Les problèmes de sécurité du domicile
Interrogez-vous sincèrement sur la santé et le niveau d’autonomie de votre proche âgé atteint de la maladie d’Alzheimer, mais aussi sur vos propres forces.
Votre proche âgé peut-il continuer à résider en toute sécurité dans son domicile ou son lieu d’accueil actuel ? Les pertes de mémoire sont-elles si importantes qu’il ne reconnaît plus les pièces de la maison ? Oublie-t-il de fermer à clé ?
5 – Des besoins de prise en charge accrus
La santé de votre proche âgé atteint de la maladie d’Alzheimer ou votre propre santé en tant qu’aidant familial sont-elles menacées par l’évolution de sa perte d’autonomie ?
Votre accompagnement et l’éventuelle assistance de services d’aide à domicile[5] suffisent-ils pour assurer une bonne prise en charge de votre proche atteint de la maladie d’Alzheimer ?
Lorsque vous ne pouvez plus répondre d’une manière satisfaisante aux besoins de votre proche, il est temps d’envisager une entrée en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad).
6 – L’épuisement de l’aidant familial
Il est tout aussi important de tenir compte du stress et des autres symptômes d’épuisement de l’aidant familial que des phénomènes liés plus spécifiquement aux troubles du malade d’Alzheimer lui-même.
Votre proche âgé a besoin d’une prise en charge adaptée, mais pas à vos dépens. Lorsque vous ne pouvez plus vous occuper de lui, il est temps de passer la main et de faire confiance au personnel d’un Ehpad.
Signe d’alerte | Comment le reconnaître ? |
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Errance |
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Agitation vespérale |
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Agressivité |
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Problèmes de sécurité au domicile |
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Besoin de prise en charge accru |
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Épuisement de l’aidant familial |
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Comment placer une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer ?
Placer un proche atteint de la maladie d’Alzheimer en Ehpad constitue un changement important dans la vie d’une famille. Vous rencontrez généralement des défis logistiques en cours de route, sans parler des questions émotionnelles.
Voici quelques conseils pour vous aider, vous et votre famille, à mieux vous préparer à l’accueil en maison de retraite de votre proche atteint de la maladie d’Alzheimer.
1 – Abordez la question aussi tôt que possible
Commencez à aborder la question d’un accueil en Ehpad pour votre proche dès que possible après que le diagnostic de la maladie d’Alzheimer est posé.
Si votre parent ou votre proche est aux premiers stades de la maladie d’Alzheimer ou d’une pathologie apparentée, chercher en amont la bonne résidence lui permet d’être partie prenante du processus. Cela facilitera la transition le jour du déménagement, lorsqu’il ou elle ne sera plus en mesure de vivre en sécurité et de manière autonome à la maison.
En revanche, si votre proche se trouve à un stade intermédiaire ou avancé de la maladie, il peut être plus difficile de l’impliquer dans le choix d’un Ehpad et la planification du déménagement. Vous risquez de le bouleverser, voire de l’irriter. Dans ce cas, il est souvent préférable d’attendre d’être que le maintien à domicile ne soit clairement plus possible, pour annoncer le déménagement.
2 – Choisissez un Ehpad spécialisé dans la prise en charge d’Alzheimer
Toutes les maisons de retraite n’offrent pas le même niveau de prise en charge des maladies neurodégénératives.
Certes, les Ehpad insuffisamment équipés pour accueillir un patient souffrant de la maladie d’Alzheimer sont aujourd’hui relativement rares. Néanmoins, certaines résidences ont davantage de ressources, notamment la présence d’une ou plusieurs unités spécialisées Alzheimer. Dans ce cas, l’équipe soignante de l’Ehpad est formée spécifiquement à l’accompagnement des résidents atteints de déclin cognitif. D’ailleurs, le personnel et l’architecture de l’unité Alzheimer permettent d’assurer la meilleure prise en charge des résidents présentant des troubles du comportement.
En outre, des activités sociales et thérapeutiques sont organisées pour stimuler les facultés du résident. Elles sont importantes pour maintenir au maximum son autonomie et garantir sa qualité de vie.
Pour les malades à un stade très avancé de la maladie d’Alzheimer, une prise en charge au sein d’une unité de soins de longue durée (USLD[6]) peut s’avérer nécessaire. Ces structures hospitalières permettent une surveillance médicale étroite. Les centres hospitaliers comportent aussi des unités cognitivo-comportementales (UCC) pour la prise en charge des patients présentant de graves troubles du comportement (opposition, hallucinations, agressivité, idées délirantes…)
3 – Visitez le nouveau lieu de vie de votre proche avant son emménagement
L’une des étapes les plus importantes avant l’accueil en Ehpad est la visite du ou des établissements envisagés.
Passez par Cap Retraite pour votre recherche d’une résidence adaptée aux besoins de votre proche : l’annuaire des maisons de retraite recense les strutures adaptées dans chaque ville de France. En outre, les conseillers vous aideront à trouver les Ehpad susceptibles de convenir. Ensuite, ils seront là pour organiser et préparer votre visite. Vous pourrez profiter de votre proche sans le stress de la recherche et des prises de rendez-vous. Nos experts vous expliqueront également ce qu’il faut vérifier pour mieux évaluer la résidence.
Si le senior atteint de la maladie d’Alzheimer en est capable, il devrait vous accompagner. Il pourra participer ou assister à des activités ou événements organisés dans l’Ehpad, ou encore rencontrer des résidents.
4 – Programmez le déménagement au « meilleur moment de la journée »
En règle générale, les fins de matinée et les débuts d’après-midi sont les « meilleurs moments de la journée » pour une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer. Arriver tôt le matin ou dans la soirée sera souvent davantage source de confusion pour votre proche.
La transition d’un lieu de vie à l’autre sera moins stressante lorsque votre parent est le plus susceptible d’être calme, ce qui lui laisse plus de temps pour s’installer avant d’être fatigué ou agité.
5 – Prévoyez d’apporter quelques objets simples appréciés par votre proche
L’accueil en centre Alzheimer implique l’emménagement dans une chambre beaucoup plus petite que le logement de votre parent. Vous ne pourrez pas apporter tout le mobilier et les effets personnels de votre proche. L’encombrement de la nouvelle chambre serait une recette sûre pour la confusion et les risques de chute. En outre, les chambres sont souvent déjà meublées.
Demandez à la direction de la résidence ce qu’il est possible d’apporter. La plupart des Ehpad permettent une personnalisalisation du logement. Des cadres au fauteuil préféré de votre proche, les objets familiers l’aideront à s’adapter plus rapidement.
À un stade avancé de la maladie d’Alzheimer, abstenez-vous de demander à votre parent ce qu’il aimerait amener avec lui. Vous risquez simplement de le désorienter.
6 – Communiquez avec le nouveau personnel soignant
Le personnel souhaite avant tout connaître chaque nouveau résident. Plus ils en savent sur votre parent, plus il leur est facile d’engager la conversation et de se lier avec lui au fur et à mesure qu’il s’installe.
De plus, vous pouvez faire confiance au personnel pour soutenir votre parent atteint de la maladie d’Alzheimer pendant le déménagement.
Encore une fois, le choix d’un Ehpad spécialisé dans la prise en charge des troubles cognitifs signifie que l’administration et le personnel sont des experts bien informés. Ils sauront exactement quoi dire sans causer davantage de confusion ou de bouleversement pour votre parent.
Comme pour toutes les transitions dans la vie, une préparation attentive et méthodique est la clé pour minimiser le stress mental et émotionnel. Savoir reconnaître qu’il est temps pour votre proche atteint de la maladie d’Alzheimer d’entrer en Ehpad et choisir le bon centre sont autant de défis que l’équipe de Cap Retraite peut vous aider à relever.
Alzheimer en EHPAD : quelle prise en charge ?
La prise en charge de la maladie d’Alzheimer en EHPAD vise à d’assurer le bien-être, la sécurité et la dignité des résidents.
Évaluation et plan de soins personnalisé
Dès l’admission en maison de retraite, une évaluation complète de l’état de santé et des facultés restantes du résident est effectuée. Celle-ci permet de mettre en place un plan de soins personnalisé pour ajuster l’accompagnement et ainsi répondre à ses besoins spécifiques.
Ce plan est régulièrement mis à jour en fonction de l’évolution de la maladie d’Alzheimer et des informations transmises par la famille. Le but : garantir une prise en charge adaptée à tous les stades de la maladie.
Encadrement médical et paramédical
Les EHPAD sont dotés d’équipes pluridisciplinaires composées notamment d’un médecin coordonnateur[7], d’infirmiers, d’aides-soignants, de psychologues et d’ergothérapeutes.
Ces professionnels de santé assurent la prise en charge médicale, la gestion des traitements et l’accompagnement psychologique des résidents. Ils travaillent ensemble pour offrir un suivi complet et personnalisé aux seniors confrontés à Alzheimer.
Activités à visée thérapeutique et stimulation cognitive
Pour ralentir la progression de la maladie et maintenir une certaine autonomie, des activités à visée thérapeutique sont proposées. Elles permettent de stimuler les capacités cognitives et sensorielles des résidents atteints d’Alzheimer. Parmi ces activités, on peut citer :
- Ateliers de mémoire : exercices spécifiques pour stimuler la mémoire et les fonctions cognitives ;
- Activités artistiques : telles que la peinture, la musique et la danse, favorisant l’expression et la créativité ;
- Ateliers sensoriels : visant à stimuler les cinq sens à travers diverses animations adaptées.
Ces activités contribuent à améliorer la qualité de vie des résidents en les engageant dans des actions significatives.
Sécurité et adaptation de l’environnement
L’environnement des EHPAD est spécialement conçu pour garantir la sécurité des résidents atteints de la maladie d’Alzheimer. Des mesures spécifiques sont mises en place :
- systèmes de surveillance avec caméras et dispositifs de localisation,
- aménagements adaptés des espaces avec des couloirs larges et sans obstacle,
- sols antidérapants pour prévenir les chutes…
L’objectif est de créer un cadre sécurisé et confortable pour tous les résidents.
Soutien et accompagnement des familles
Les familles des résidents jouent un rôle essentiel dans la prise en charge de la maladie d’Alzheimer. Les EHPAD offrent divers services de soutien et d’information pour les familles :
- réunions d’information sur la maladie et son évolution,
- groupes de parole pour partager expériences et conseils,
- ateliers de formation sur les techniques de communication et d’accompagnement,
- rencontres avec le psychologue de la structure.
Ce soutien est important pour aider les familles à mieux comprendre la maladie et à rester impliquées dans le processus de soins.
Aspect | Description |
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Accompagnement individualisé |
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Équipe soignante |
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Activités et animations |
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Sécurité |
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Soutien aux aidants |
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Questions fréquentes
Que ressent un malade d’Alzheimer ?
La maladie d’Alzheimer peut amener le patient à se sentir incertain et à perdre confiance en lui et en ses capacités. Le malade a souvent l’impression de ne plus avoir le contrôle et n’a plus confiance en son propre jugement. Il peut aussi ressentir les effets de la stigmatisation et d’un déclassement sur le plan social. Il sent qu’il n’est pas traité de la même façon par autrui, à la suite de son diagnostic.
Les effets de la maladie d’Alzheimer sur la santé, la situation financière, l’emploi et les relations avec les autres peuvent aussi avoir un effet négatif sur l’estime de soi.
Cependant, certaines personnes établissent de nouvelles relations à la suite de leur diagnostic. L’accueil en Ehpad permet de rencontrer de nouvelles personnes plus compréhensives de leur situation.
Une personne Alzheimer peut-elle vivre seule ?
On l’a vu dans cet article, une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer peut vivre seule jusqu’à un certain stade de la maladie. Pour ce faire, elle doit être bien entourée des aides et du soutien nécessaire. Néanmoins à un stade avancé de la maladie, le maintien à domicile devient dangereux et inadapté.
Quel est le tarif d’un Ehpad Alzheimer ?
Le tarif d’une maison de retraite de type Ehpad Alzheimer s’élève à environ 2 500 € par mois en moyenne. Il peut cependant varier de quelque 2 000 à 4 500 € (tarif hébergement + ticket modérateur du tarif dépendance[9]), en fonction de plusieurs facteurs.
Les prix de l’accueil en centre Alzheimer sont influencés par :
- la situation géographique de la structure,
- son statut (public, associatif ou privé),
- le standing,
- les prestations incluses et facultatives.
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à vous rapprocher des conseillers Cap Retraite.
Comment obtenir l’entrée en EHPAD sans consentement du malade d’Alzheimer ?
L’entrée en EHPAD sans consentement du malade d’Alzheimer est possible sous certaines conditions légales.
Bien que la loi du 28 décembre 2015 souligne l’importance de rechercher l’accord du senior pour une admission en établissement, des exceptions existent lorsque les facultés mentales sont altérées. Dans le cas d’une personne souffrant d’Alzheimer qui ne peut donner un consentement éclairé, les proches peuvent solliciter une mesure de protection juridique, comme la tutelle[10].
Cette mesure permet de gérer non seulement le patrimoine, mais aussi certaines décisions personnelles de l’individu. Bien que le Code civil affirme que le majeur protégé décide de son lieu de résidence, le juge ou le conseil de famille peut intervenir en cas de difficulté. Le tuteur doit alors saisir le juge des contentieux de la protection, en présentant un certificat médical justifiant la nécessité de l’accueil en EHPAD. C’est finalement le tuteur qui signera le contrat de séjour[11] lors de l’admission.
-
[1] Alzheimer
La maladie d’Alzheimer est une maladie qui affecte le cerveau, entraînant des pertes de mémoire et des difficultés à penser clairement, rendant progressivement les tâches quotidiennes plus difficiles.
-
Le maintien à domicile permet aux personnes âgées ou dépendantes de vivre chez elles en recevant l’aide nécessaire pour rester autonomes et en sécurité.
-
[3] EHPAD
Les EHPAD sont des établissements médicalisés qui accueillent des personnes âgées qui ont besoin de soins médicaux réguliers et d’une aide dans leur vie quotidienne.
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[4] UHR
L’Unité d’Hébergement Renforcé (UHR) est une unité dans un établissement de soins spécialement conçue pour accueillir les personnes âgées ayant des comportements difficiles en raison de maladies graves.
-
[5] Aide à domicile
L’aide à domicile est un service qui accompagne les personnes chez elles en leur apportant une assistance pour les tâches de la vie courante, comme le ménage, les courses, ou…
-
[6] USLD
L’Unité de Soins de Longue Durée (USLD) est est un type de service de soins destiné aux personnes âgées qui ont besoin de soins médicaux constants et d’une assistance importante…
-
Le médecin coordonnateur est un médecin qui organise et supervise les soins pour garantir qu’ils sont bien adaptés et efficaces pour chaque résident dans un établissement de soins.
-
[8] Gérontologie
La gérontologie est l’étude du vieillissement et des défis liés à la vie des personnes âgées.
-
[9] Dépendance
La dépendance de la personne âgée désigne le besoin d’aide pour réaliser les tâches de la vie quotidienne en raison de problèmes physiques ou mentaux.
-
[10] Tutelle
La tutelle est un mesure de protection judiciaire où une personne est désignée pour prendre soin des affaires personnelles et financières d’une personne qui ne peut plus le faire elle-même…
-
[11] Contrat de séjour
Le contrat de séjour est un accord écrit qui détaille les conditions de vie, les services reçus et les coûts pour une personne accueillie dans un établissement.
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Bonjour à tous,
Ma mère, mes sœurs et frères sommes désespérés
Mon père a la maladie d’alzheimer, il est agressif, incontinent, ne fait plus sa toilette seul, refuse de s’alimenter.
Actuellement il est hospitalisé car il a fait une très grosse chute la semaine dernière en rentrant déjà d’un séjour à l’hôpital
Il a une énorme bosse noire sur la tête, l’hématome descend dans le cou et il a fait une très importante hémorragie
Ma mère est elle-même malade et n’a pas la force de s’en occuper car il entreprend des choses dangereuses
Il avait déjà tenté de se suicider en février dernier
Ma sœur, mon frère et moi même ayant nos travails respectifs, on ne peut pas être là h 24 aussi
Aujourd’hui, ma mère avait rdv avec une assistante sociale qui lui a dit qu’elle n’avait pas le choix de le reprendre et que d’aller en EHPAD doit être sa décision sauf qu’il ne réagit plus, il est dans son monde, il oublie, répète toujours la même chose, s’emporte très facilement et méchamment notamment contre ma mère et le chiot
Encore aujourd’hui à l’hôpital, il a dit à ma mère de la fermer
Ma mère qui a elle-même aussi de très graves problèmes de santé que l’assistante sociale n’a pas voulu entendre parler
Et puis, ils vivent en hlm, ne marcant pas il ne peut pas monter les marches et peut enjamber le balcon, ouvrir le gaz, saisir un couteau
Et s’il retombe ou continue son hémorragie, il faut sans cesse refaire le 15( paroles d’assistante sociale) qui ne l’a jamais rencontré
A noter qu’il souffre de dysartrie sévère et qu’il ne sait plus conduire
S’il vous plaît si quelqu’un avait une solution pour nous aider, vous seriez très gentils
Merci à vous
Bonjour
Je vous remercie pour votre commentaire.
Je vous invite a nous contacter au 01 86 65 82 00 afin d en discuter.
Bonne journée.
Amandine