Les maladies dégénératives telles qu’Alzheimer[1] ou Parkinson sont des pathologies neurologiques considérées comme irréversibles. La médecine actuelle permet tout au mieux de ralentir leur évolution Toutefois, les progrès de la science laissent apparaître un espoir quant à la guérison de ces maladies : un chercheur japonais a notamment découvert un procédé révolutionnaire susceptible d’engendrer de nouvelles techniques de soins plus efficaces. Shinya Yamanaka - Source de l' Image : http://2.bp.blogspot.comDe nouveaux médicaments contre les maladies dégénératives ? Les cachets et autre pilules utilisées aujourd’hui pour traiter les maladies d’Alzheimer ou de Parkinson risquent de faire pale figure face aux nouveaux médicaments, composés entre autres de cellules encapsulées dans des nano-sphères. En effet, les médicaments classiques destinés aux traitements neurologiques perdent de leur efficacité au cours du trajet qui les mène au cerveau. La raison de ce phénomène est l’incompatibilité de certaines composantes du remède avec le système immunitaire qui protège l’encéphale. Rejetée à l’entrée, la substance chimique ne peut atteindre son objectif, les neurones. Conscients du problème, les scientifiques œuvrent à la découverte de nouveaux produits, indétectables par les ‘’services de sécurité’’ du cerveau. Ces thérapeutiques pourraient améliorer dans une large mesure les traitements des maladies dégénératives.
La piste des cellules souches
Grâce aux travaux du chercheur Japonais Shinya Yamanaka, il est désormais possible d’obtenir des cellules souches sans faire usage d’embryons humains, un progrès qui résout bien des questions éthiques et religieuses. Le talentueux scientifique a réussi à isoler les gènes qui permettront de reprogrammer les cellules d’un adulte en cellules souches thérapeutiques, nommées IPS. Réinjectées chez le sujet malade, le risque de rejet est inexistant puisqu’il s’agit de ses propres cellules! Cette prouesse présage d’un grand progrès. Pourtant, comme dans le cas des thérapies géniques, il subsiste un risque lié à l’utilisation d’IPS, et non des moindres. L’introduction de gènes ou de cellules souches transformées pourrait engendrer des cancers. Par conséquent, la phase d’expérimentation de ces techniques prometteuses devra se poursuivre  longtemps avant d’obtenir un traitement opérationnel contre les maladies dégénératives.

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Judith Blanc,Rédactrice chez Cap Retraite

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