La loi d’Adaptation de la Société au Vieillissement, entrée en vigueur le 1er janvier 2016, améliore en priorité la situation des personnes âgées dépendantes qui résident à domicile ; et celle de leurs aidants. Les proches aidants pourront à présent bénéficier d’une aide au répit d’un montant annuel de 500 euros. Cette aide se traduira par des heures d’aides à domicile supplémentaires, par un accueil de jour ou par un hébergement temporaire en établissement. Cette nouvelle mesure financera également un dispositif d’urgence en cas d’hospitalisation soudaine du proche aidant.

Comment bénéficier de l’aide au répit des proches aidants ?

La loi d’Adaptation de la Société au Vieillissement a facilité les conditions permettant aux proches aidants de bénéficier d’un droit au répit et de contrer ainsi les risques liés à l’épuisement.

    Les proches aidants pouvant bénéficier de l’aide au répit d’une valeur pouvant atteindre les 500 euros, sont à présent définis comme :

Cette aide destinée aux bénéficiaires de l’APA, évalués GIR1 à GIR4, sera estimée par l’équipe médico-sociale au moment de la première évaluation ou lors de la révision de l’APA.

Le congé de proche aidant

Pour bénéficier de ce congé d’une durée de 3 mois par an, les salariés-aidants devront justifier d’au moins deux ans d’ancienneté dans leur entreprise.
Avec un accord de son employeur, le salarié pourra notamment prendre ce congé, sous forme d’activité à temps partiel.
Le congé pourra par ailleurs être fractionné sous condition que le salarié prévienne son employeur au mois 48h avant chaque période de congé.

Zoom sur les différents dispositifs de répit, accessibles grâce à cette nouvelle aide

Les aidants familiaux investissent beaucoup de leur temps et de leurs forces dans la prise en charge de leurs proches âgés dépendants. C’est pour les soulager quelque peu dans leur quotidien, que la loi d’Adaptation de la Société au Vieillissement a introduit une aide qui permettra aux aidants familiaux d’obtenir jusqu’à 500 euros par an.

    Les dispositifs de répit destinés aux proches aidants sont les suivants :

  • l’hébergement temporaire qui propose l’accueil et l’accompagnement de votre proche sur une période pouvant varier de plusieurs jours à plusieurs mois, dans une structure telle qu’un Ehpad[1], une unité Alzheimer[2] ou encore une structure privée. Cette solution pourra être adaptée dans le cas ou l’aidant a besoin de repos, dans un cas d’hospitalisation d’urgence de l’aidant ou lorsque l’aidant fait adapter le logement du proche âgé. Pour vous faire aider dans vos recherches d’hébergements temporaires, n’hésitez pas à faire appel à nos conseillers Cap Retraite au 0 800 891 491 https://www.capretraite.fr/.
    Ces derniers mettront toute leur expertise à votre service, dans le but de trouver l’établissement le plus approprié à la situation de votre proche âgé et à ses exigences,
  • l’accueil de jour qui permet à l’aidant de prendre des moments de répit. L’aidé est accueilli une à plusieurs fois par semaine, en journée ou pour la nuit, dans des structures adaptées aux personnes âgées dépendantes,
  • le renforcement de l’aide à domicile[3] à travers une augmentation du nombre d’heures d’aide à domicile, afin de soulager le travail de l’aidant,
  • le financement d’un dispositif d’urgence qui permettra de prendre en charge l’aidé resté à domicile, dans le cas ou le proche aidant subit une hospitalisation soudaine.

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Yaël A.,Rédactrice chez Cap Retraite

Commentaires (17)

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  1. watelet

    Bonjour,
    Mon mari atteint de la maladie à corps de Lewy refuse d’être placé même momentanément dans une maison afin que je puisse enfin prendre un peu de répit .J’ai cessé mon activité l’an dernier pour l’aider au quotidien et je n’arrive pas à me faire reconnaître comme aidante familiale avec
    un statut légal et une rémunération .Je précise que j’arrive en fin de droit des allocations chômage .A chaque fois que j’essaie de trouver des solutions , on me répond : »non , vous n’y avez pas le droit car votre mari est tombé malade à plus de 65 ans » Vous n’avez donc pas le droit à l’allocation compensatrice du handicap!!! vous n’avez pas le droit car vos revenus dépassent le plafond etc..ETC…..Notre revenu fiscal est de 35000.00 euros annuels.
    Quant aux solutions de répit , on me demande 1825.00 euros pour une semaine avec auxiliaire de vie de 8 h du matin jusqu’à 20 h le soir! C’est désespérant car sur le papier , vous avez tout un tas de solutions mais en réalité rien n’est abordable.Le baluchonnage n’existe pas dans notre département des Yvelines.
    A qui dois-je m’adresser pour enfin trouver des solutions réelles?

    Répondre
    1. Julie de Cap Retraite

      Bonjour,
      Je vous invite à nous contacter sur notre numéro vert au 0800.891.491 (appel et service gratuit) ou 01.41.16.49.70. Un conseiller pourra répondre à vos questions.
      Bien à vous,

      Répondre
  2. CAMPO ANDRE

    Agé de 76 ans ,retraité de l’education nationale,je garde dans notre domicile mon épouse elle même retraitée de l’education nationale atteinte de la maladie d’alzheimer depuis 2001 et classé gir 1 .JE vous demande de bien vouloir m’informer à quel organisme je dois m’adresser pour bénéficier des 500 euros pour le répit des aidants

    Répondre
    1. Julie de Cap Retraite

      Bonjour Monsieur,
      Vous devez vous adresser au CCAS de votre commune.
      Si vous avez besoin de plus de renseignements je vous invite a contacter nos conseillers Cap Retraite sur notre numéro vert au 0800.891.491 (appel et service gratuit) ou 01.41.16.49.70.
      Bonne journée

      Répondre
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