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    La polyarthrite rhumatoïde est une maladie invalidante, touchant les articulations et provoquant des douleurs et des déformations. Avec les progrès de la recherche, les traitements permettent de soulager les symptômes et de conserver une bonne qualité de vie. 

    Qu’est-ce que la polyarthrite rhumatoïde ? Définition et explications

    La polyarthrite rhumatoïde (PR) est une maladie inflammatoire chronique due à un dysfonctionnement du système immunitaire.

    Ce dernier a pour rôle d’identifier les corps étrangers (comme les bactéries et les virus) et de les attaquer pour protéger votre organisme. Lorsqu’une personne est atteinte de polyarthrite rhumatoïde, le système immunitaire attaque « par erreur » des cellules saines dans et autour des articulations. Ce dérèglement entraîne une inflammation, des douleurs musculaires chroniques et une déformation des articulations. 

    Les articulations et la polyarthrite rhumatoïde 

    Les structures musculosquelettiques de votre corps (os, muscles, ligaments et tendons) interagissent constamment. Le but : vous permettre d’exécuter de nombreux mouvements, tels que vous pencher, vous retourner, vous étirer et vous déplacer.

    Une fine couche de cartilage recouvre les extrémités des os formant les articulations. Ce cartilage joue un rôle crucial : il amortit les chocs et garantit un mouvement fluide de l’articulation.

    Celle-ci est enserrée dans une capsule robuste, tapissée d’un tissu appelé la membrane synoviale, qui sécrète un fluide. Ce dernier, le liquide synovial, remplit la capsule articulaire et joue plusieurs rôles essentiels. Il assure une lubrification optimale du cartilage et d’autres structures présentes dans l’articulation, et leur apporte les nutriments nécessaires à leur fonctionnement.

    Schéma d'une articulation saine et d'une autre d'un genou touché par la polyarthrite rhumatoïde
    Articulation du genou touchée par la polyarthrite rhumatoïde

    Un dérèglement du système immunitaire en cause

    Lorsque vous souffrez d’arthrite rhumatoïde :

    • votre système immunitaire attaque vos articulations, provoquant les troubles suivants :
      • une inflammation de la membrane synoviale, entraînant un épaississement de celle-ci ; 
      • une accumulation de liquide synovial ;
      • des douleurs articulaires, une sensation de chaleur et un gonflement visible de l’articulation.
    • le cartilage commence à s’affaiblir et à se dégrader. Il cesse d’être une surface lisse, ce qui entrave la mobilité articulaire et provoque raideur et douleur lors des mouvements.
    • Enfin, l’inflammation peut s’étendre aux ligaments, aux tendons et aux muscles entourant l’articulation, avec un risque de rupture. Ce phénomène entraîne une instabilité articulaire

    À la différence de l’arthrose qui affecte seulement le cartilage, la polyarthrite rhumatoïde touche l’articulation dans son ensemble.

    Quels sont les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde ?

    Les principaux symptômes

    Les symptômes les plus courants de la polyarthrite rhumatoïde sont les suivants :

    • gonflement, douleur articulaire qui vous réveille la nuit, engourdissement et sensation de chaleur dans les articulations ;
    • raideur articulaire, surtout le matin pendant plus de 30 min – caractéristique des rhumatismes inflammatoires chroniques ;
    • fatigue mentale et physique persistante.

    Les signes sont symétriques : les mêmes articulations sont touchées des deux côtés de votre corps (deux mains, deux pieds, etc.). Au début, les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde touchent les petites articulations de la main et du pied. À mesure que la maladie progresse, ils se propagent aux :

    • épaules,
    • coudes,
    • poignets,
    • hanches,
    • genoux,
    • chevilles.

    En l’absence de traitement, ces articulations se déforment progressivement.

    Les principales articulations atteintes par la polyarthrite rhumatoïde : main, pied, genou, épaule
    Les principales articulations atteintes par la polyarthrite rhumatoïde : main, pied, genou, épaule

    Les autres signes de la polyarthrite rhumatoïde

    Vous pouvez également présenter d’autres symptômes moins courants :

    • perte d’appétit et perte de poids
    • fièvre légère,
    • inflammation d’autres organes (chez 4 malades sur 10), avec les symptômes suivants :
      • poumons – essoufflement et risque de maladie pulmonaire ;
      • yeux – sécheresse, douleur oculaire, inflammation, rougeur, hypersensibilité à la lumière, baisse de vision ;
      • peau – nodules rhumatoïdes (voir plus bas) ;
      • glandes salivaires – sécheresse buccale, inflammation des gencives et irritation ;
      • cœur – l’inflammation peut endommager le muscle cardiaque et les zones environnantes ;
      • tissus nerveux,
      • reins,
      • moelle épinière,
      • vaisseaux sanguins – inflammation susceptible d’endommager les nerfs (multinévrites), la peau (ulcère) et les muscles. Le risque d’accidents vasculaires est accru (AVC, angine de poitrine et infarctus du myocarde) ;
      • système sanguin – nombre de globules rouges réduit.
    • apparition de nodules rhumatoïdes (sortes de boules charnues et indolores sous les coudes ou sur les mains ou les pieds), chez un tiers des patients,
    • diabète,
    • maladie de la thyroïde

    Une manifestation des symptômes par poussées

    La progression et la sévérité de la maladie diffèrent d’un individu à l’autre. En outre, les symptômes peuvent également fluctuer de façon considérable, changeant parfois même d’une journée à l’autre.

    Souvent, vos symptômes, tels que la douleur, la fatigue et l’inflammation, s’intensifient subitement. On désigne ce phénomène sous le nom de « poussée ». Ces épisodes sont généralement imprévisibles et de durée variable. Ils peuvent se manifester sans raison apparente, mais sont plus fréquents après un événement stressant ou une infection. Les poussées de polyarthrite rhumatoïde sont suivies d’accalmies plus ou moins longues.

    Quelle est la cause de la polyarthrite rhumatoïde ?

    On ne connaît pas la cause exacte de la polyarthrite rhumatoïde. Les scientifiques ignorent en effet ce qui pousse le système immunitaire à se dérégler et à attaquer les articulations. 

    Polyarthrite rhumatoïde et génétique

    Les chercheurs soupçonnent certains gènes, qui seraient activés par des facteurs environnementaux : 

    • virus, 
    • bactéries, 
    • stress physique ou émotionnel, 
    • fumée de cigarette,
    • autres polluants, etc.

    Néanmoins, la polyarthrite rhumatoïde n’est pas une maladie génétique à proprement parler. Les gènes soupçonnés ne sont pas présents chez tous les patients. 

    Facteurs de risque

    Les principaux facteurs de risque de la polyarthrite rhumatoïde sont les suivants : 

    Âge 

    La polyarthrite rhumatoïde peut survenir à tout âge, mais elle apparaît habituellement entre 40 et 60 ans

    L’âge moyen des patients en 2019 était d’environ 66 ans (+/- 17 ans), d’après l’étude française Epi-Phare (Vegas et coll., 2023)

    LIRE AUSSI:  Le syndrome de Diogène et sa prise en charge en Ehpad

    Sexe 

    La polyarthrite rhumatoïde touche 2,6 fois plus les femmes que les hommes. La prévalence de la maladie est de 0,66 % au sein de la population féminine et 0,28 % au sein de la population masculine. La prévalence nationale (taux de malades sur toute la population de France) est de 0,47 %. 

    Cette affection est plus fréquente lors de la ménopause, en raison de la baisse des oestrogènes (hormones sexuelles féminines). 

    Les femmes qui n’ont pas eu d’enfants ont également plus de risques de développer cette condition. En revanche, celles qui ont eu plusieurs grossesses ou ont reçu une contraception hormonale pendant une longue période sont davantage protégées. De même, l’allaitement a un effet protecteur. 

    Antécédents familiaux

    Vous avez plus de risques de développer une polyarthrite rhumatoïde, si un membre de votre famille est atteint de cette maladie articulaire

    Si l’un de vos parents en souffre, vous avez deux fois plus de risques. Toutefois on ne considère pas la polyarthrite rhumatoïde comme une maladie héréditaire.

    Poids

    Si vous êtes en surpoids, vous avez un risque significativement plus élevé de développer cette maladie articulaire que si vous maintenez un « poids santé ».

    Tabagisme

    En cas de prédisposition génétique, la cigarette accroît les risques de développer la polyarthrite rhumatoïde. Le tabagisme est également associé à une forme plus sévère de la maladie. 

    Un enfant exposé au tabagisme de ses parents verrait également ses risques accrus à l’âge adulte.

    Alimentation

    Certaines études suggèrent qu’une importante consommation de viande rouge, non associée à une prise accrue de vitamine C, augmente les risques.

    Stress

    Chez 2 à 3 personnes sur 10, l’apparition de la polyarthrite rhumatoïde ou d’une poussée de la maladie coïncide avec un événement significatif dans la vie de l’individu :

    • deuil, 
    • séparation, 
    • intervention chirurgicale. 

    Comment est posé le diagnostic de la polyarthrite rhumatoïde ?

    Le diagnostic de la polyarthrite rhumatoïde est établi par votre médecin traitant ou par un rhumatologue. Le docteur vous interrogera sur vos symptômes et effectuera un examen clinique approfondi, ainsi qu’une série d’examens :

    • des analyses biologiques (prise de sang), pour
      • détecter un syndrome inflammatoire grâce à des marqueurs spéciaux (vitesse de sédimentation et dosage de la C Réactive Protéine – CRP) et numération de la formule sanguine ;
      • identifier la présence d’anticorps, c’est-à-dire des protéines produites par le système immunitaire de votre organisme. Le dépistage des anticorps anti-peptide citrullés (anti-CCP) et du facteur rhumatoïde peut faciliter le diagnostic de la polyarthrite. Néanmoins, tous les malades ne présentent pas nécessairement des résultats positifs à ces tests ;
    • des radiographies des zones du corps douloureuses pour déterminer si vos articulations ont subi des dommages. Toutefois, les changements morphologiques (déformation, déviation…) sont rarement observables aux premiers stades de la pathologie. L’imagerie médicale permettra toutefois de suivre l’évolution de la maladie et de ses effets sur les articulations.

    Le processus de diagnostic de la polyarthrite rhumatoïde peut être difficile et long. En effet, ses symptômes ressemblent à ceux d’autres formes d’arthrite. 

    Si votre médecin soupçonne la présence d’une polyarthrite rhumatoïde, il vous orientera vers un rhumatologue, un spécialiste de l’arthrite et des rhumatismes.

    Personne âgée chez le docteur pour un diagnostic de la poyarthrite rhumatoïde
    Personne âgée chez le docteur pour un diagnostic de la poyarthrite rhumatoïde

    Quel est le traitement de la polyarthrite rhumatoïde ? 

    Il n’existe aujourd’hui aucun traitement pour guérir la polyarthrite rhumatoïde et inverser le processus de destruction des articulations. Ce dernier peut néanmoins être ralenti.

    La polyarthrite rhumatoïde est soignée avec des traitements symptomatiques et des stratégies d’adaptation. Le but : soulager la douleur et vous permettre de continuer à vivre une vie saine et active. 

    Le traitement médicamenteux

    Le rhumatologue adapte le traitement médicamenteux à la situation spécifique de chaque patient. 

    Le traitement symptomatique  

    Voici quelques catégories de médicaments que vous pourriez être amené à prendre pour réduire la raideur et vos douleurs articulaires :

    • antalgiques, tels que le paracétamol, utilisés pour soulager temporairement la douleur ;
    • anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), comme l’ibuprofène ou le naproxène, employés pour diminuer l’inflammation et apaiser la douleur ;
    • corticoïdes (comme la cortisone, la prednisone et la prednisolone), visant à maîtriser ou à réduire rapidement l’inflammation, la raideur et les douleurs. Ils sont administrés oralement ou injectés dans votre muscle ou directement dans l’articulation douloureuse. Ils nécessitent néanmoins une surveillance du régime, de la tension artérielle et du risque d’ostéoporose. 

    Le traitement de fond

    Les traitements antirhumatismaux de fond visent à prévenir les poussées de polyarthrite rhumatoïde et à contrôler les symptômes à long terme

    Il existe trois types de traitements antirhumatismaux :

    • des médicaments antirhumatismaux modificateurs de la maladie (ARMM) – Il s’agit de traitements immunosuppresseurs, tels que le méthotrexate. Leur rôle : réguler votre système immunitaire hyperactif ;
    • une biothérapie – Il s’agit de biomédicaments, comme l’infliximab, qui modifient le cours des maladies biologiques. Fruits de la recherche de ces dernières décennies, ils régulent votre système immunitaire de manière plus spécifique. Ils sont souvent plus efficaces lorsqu’ils sont associés au méthotrexate ;
    • un médicament de synthèse ciblé – Il s’adresse aux personnes pour lesquelles les autres traitements n’ont pas été efficaces.

    La recherche montre qu’il est important de mettre en place ces protocoles de soins rapidement, pour accroître les chances de rémission du patient. Le traitement devra être suivi pendant plusieurs semaines avant d’être évalué et éventuellement modifié. 

    Le traitement chirurgical

    Une intervention chirurgicale peut être nécessaire pour réduire la douleur, corriger la forme des articulations atteintes ou restaurer votre capacité à les utiliser. 

    LIRE AUSSI:  Tout sur le syndrome de Benson ou atrophie corticale postérieure 

    Voici quelques exemples d’interventions chirurgicales en cas d’évolution de la polyarthrite rhumatoïde causant des déformations :

    • Élimination des tissus enflammés autour des articulations de l’avant-pied ou des doigts,
    • Allongement des tendons entourant les hanches,
    • Synovectomie : ablation de tout ou partie de la membrane synoviale par arthroscopie, 
    • Arthroplastie : remplacement d’une articulation endommagée, généralement une hanche, un genou ou une épaule.

    Bon à savoir : la polyarthrite rhumatoïde est une affection longue durée (ALD). Les examens et soins liés au traitement de la maladie sont remboursés à 100 % (jusqu’au plafond maximal de l’Assurance maladie). Le patient est donc exonéré du ticket modérateur.

    Comment vivre mieux avec cette maladie musculaire ? 

    Voici quelques stratégies d’adaptation que vous pouvez mettre en œuvre pour gérer votre polyarthrite rhumatoïde :

    L’activité physique 

    Le sport ou du moins la pratique d’un exercice physique régulier sont importants pour : 

    • conserver votre force musculaire, 
    • préserver votre flexibilité articulaire, 
    • améliorer votre endurance,
    • contrôler et apaiser vos douleurs. 

    Variez les types d’exercices : 

    • activités aérobiques à faible impact : kinébalnéothérapie, vélo et marche ;
    • renforcement musculaire et tai chi. 

    Consultez un kinésithérapeute avant de commencer un programme d’exercices pour vous assurer qu’il est adapté et sûr pour votre santé.

    Les séances de kinésithérapie

    Un kinésithérapeute peut vous conseiller sur la façon de modifier vos activités habituelles pour minimiser la douleur articulaire. Il vous enseignera des techniques de soulagement de la douleur et élaborera un programme d’exercices personnalisé.

    Les conseils d’un ergothérapeute 

    Un ergothérapeute vous guidera sur la manière de vous adapter et de gérer la fatigue engendrée par la polyarthrite rhumatoïde. Il vous apprendra la meilleure manière de réaliser les actes de la vie quotidienne à la maison et au travail. Le but : réduire la tension sur les articulations affectées et prévenir la douleur.

    Les techniques de relaxation 

    La relaxation musculaire et d’autres techniques anti-stress peuvent vous aider à gérer la douleur. Elles vous permettront de faire face à l’anxiété et vous aideront à vous endormir.

    Les aides à la vie quotidienne  

    Différents équipements peuvent minimiser la tension sur vos articulations :

    • aides à la marche, 
    • ustensiles de cuisine adaptés, 
    • matériel informatique ergonomique, 
    • accessoires à long manche.

    Le maintien d’une activité professionnelle 

    Pour les plus jeunes, il est important d’essayer de maintenir une activité professionnelle. Elle sera bénéfique pour votre santé et votre bien-être. Discutez avec votre médecin ou un autre professionnel de santé des moyens qui vous aideront à rester au travail ou à y retourner.

    Une alimentation équilibrée 

    Certes il n’existe pas de régime spécifique pour les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde. Toutefois, adopter ou conserver une alimentation saine et équilibrée est important pour la santé en général. Cela vous permettra de prévenir les problèmes de santé tels que le surpoids, le diabète et les maladies cardio-vasculaires.

    Un accueil en maison de retraite

    Une entrée en établissement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) facilitera la prise en charge au long court. Vous bénéficierez de tous les services et soins nécessaires à votre accompagnement. L’équipe soignante vous aidera à suivre votre traitement dans les meilleures conditions. 

    N’hésitez pas à consulter des conseillers Cap Retraite pour connaître les meilleures maisons de retraite accueillant des résidents atteints de polyarthrite rhumatoïde.

    Sophie, Conseillère Cap Retraite

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    Questions fréquentes 

    Peut-on mourir d’une polyarthrite rhumatoïde ?

    La polyarthrite rhumatoïde n’est pas mortelle en soi, mais elle entraîne une surmortalité. En effet, il existe des risques de complications, affectant surtout le cœur et les poumons

    Les patients atteints de cette pathologie décèdent plus souvent et plus tôt des troubles suivants que la population générale : 

    • Maladies cardio-vasculaires, surtout des infarctus du myocarde (crises cardiaques),
    • Maladies respiratoires,
    • Troubles de l’appareil digestif, 
    • Maladies de l’appareil urogénital,
    • Infections.

     (Source : étude Epi-Phare de Vegas et coll., 2023) 

    Quelle est l’espérance de vie en cas de polyarthrite rhumatoïde ?

    Lorsqu’elle n’est pas traitée assez tôt ou que le patient ne répond pas aux traitements, la polyarthrite rhumatoïde peut réduire l’espérance de vie d’environ 10 ans (Gaujoux-Viala et coll., 2014). 

    Une étude taïwanaise plus optimiste a constaté une espérance de vie réduite de 5 ans chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde (Chiu, 2021).

    Grâce aux nouveaux médicaments proposés ces dernières années, les malades peuvent vivre bien plus longtemps et mieux qu’autrefois.

    Qu’est-ce que le syndrome de Gougerot-Sjögren ?

    La sécheresse des yeux et de la bouche causée par la polyarthrite rhumatoïde est appelée syndrome de Gougerot-Sjögren. Elle se rencontre chez 20 à 25 % des malades. 

    Sources :

    Chiu, Y. M., Lu, Y. P., Lan, J. L., Chen, D. Y. et Wang, J. D. (2021). Lifetime risks, life expectancy, and health care expenditures for rheumatoid arthritis: a nationwide cohort followed up from 2003 to 2016. Arthritis & Rheumatology73(5), 750-758.

    Gaujoux-Viala, C., Gossec, L., Cantagrel, A., Dougados, M., Fautrel, B., Mariette, X., … et Combe, B. (2014). Recommandations de la Société française de rhumatologie pour la prise en charge de la polyarthrite rhumatoïde. Revue du rhumatisme81(4), 303-312. Vegas, L. P., Drouin, J., Dray-Spira, R. et Weill, A. (2023). Prevalence, mortality, and treatment of patients with rheumatoid arthritis: A cohort study of the French National Health Data System, 2010–2019. Joint Bone Spine90(1), 105460.

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    Avatar auteur, Yaël A.
    Yaël A.,Rédactrice chez Cap Retraite

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